Petit Poulet ou Chicken Little... qu'importe !

Chicken Little ; Grand Classique de Walt Disney.

Vous ne rêvez pas, ni n'avez une hallucination ! Dans cet article, il sera question d'un Disney ; et plus précisément de l'histoire d'un tout petit poulet : Chicken Litlle qui s'avère être, en plus d'être les prénom et nom de notre petit héros, l'intitulé de l'animé.
Un animé pour enfants ?
Oui, mais pas seulement.
Chicken Little est en effet un animé nous présentant des personnages animaliers, parfois complétement délurés, et dotés, pour certains, d'une certaine drôlerie.
Mais, Chicken Little ce n'est pas que de la plaisanterie et des cleins d'oeil ; non ! c'est aussi de l'émotion et de la morale.
Entre sourires, rires et réflexions, ce Disney nous offre un agréable moment devant l'écran.
Dès le début nous avons le sourire aux lèvres : la présentation de l'animé ne sachant comment se faire et nous invitant à nous remémorer d'anciens et réputés animés, ne nous laisse pas indifférents.
S'il n'y avait que cela ! Eh bien... non !
Entre les musiques hors BS, les répliques et références décalées ; nous sourions et rions sans retenue !
A quoi bon se retenir ? N'ayons pas honte de nos cultures filmographique et musicale !
I haven't shame ! I'm not ashamed !

A summary :

Pauvre Chicken Little (ou Petit Poulet en version française), le voilà devenu la risée d'Oakey Oaks, un village peuplé de divers animaux, depuis l'incident...
Quel incident ?
Celui qui a eu lieu 24 mois auparavant...
Celui où Chicken Little, après avoir pensé qu'un bout de ciel lui était tombé sur la tête alors que ce n'était qu'un gland, s'est fait passer pour un petit poulet "zinzin", faisant ainsi la honte de son père...
Cela fait deux ans qu'il subit les moqueries et les insultes des villageois ; et qu'il se sent, plus que tout, délaissé par son paternel.
"STOP ! Je ne suis pas un petit poulet menteur et je vais prouver à papa que je peux être un petit poulet dont il pourra être fier" se dit Chicken Little qui finira par arriver à ses fins : faire oublier l'incident et gagner la fierté de son papa !
Mais voilà, le ciel semble s'acharner sur Chicken Little qui se retrouve, de nouveau, victime d'un bout de ciel en forme de panneau de Stop !
 Ce n'était donc pas un menteur ! un bout de ciel lui était bel et bien tombé sur la tête ! 
C'est avec l'aide de ses bons et particuliers camarades, Runt le cochon au corps étrangement proportionné, Abby dite "la vilaine" et Fish le poisson à tête de bocal, que Chicken Little se décide à affronter cette réalité et éventuels dangers...

Que vous dire de plus ?
Les choses suivantes, bien évidemment !
 Je me souviens être restée perplexe lors du premier visionnage de Chicken Little.
Je ne le trouvais ni bon, ni mauvais.
Il n'avait été qu'un passe temps ; le temps d'une séance de cinéma avec un membre de la famille, ni plus ni moins.
Je pense que c'est la modernité de l'animé qui m'avait laissé hésitante...
Habituée aux histoires plus féériques, Chicken Little était une "nouveauté" : il fallait s'adapter.
Ce ne fut que lors du deuxième visionnage que je me suis laissée succomber au fond et à la forme de cet animé à la fois hilarant, attendrissant, émouvant et... moralisant !
En effet, on y parle de relations père/fils, impopulaires/populaires, maire/villageois ... ; d'un manque éventuel de communication, de la notoriété de certains au détriment d'autres... 
Aussi, on nous présente des héros loin dêtre parfaits mais, à la fois, si touchants, si "humains" (ou presque) et si drôles.
Nous avons d'un côté le papa de Chicken Little qui sent dépassé et incapable fasse à la situation : il est seul pour élever son fils devenu "le fou" du village ; de l'autre, nous avons nos jeunes héros impopulaires et exclus mais si solidaires entre eux.
Ils sont beaux parce qu'ils sont "eux".
Nous aimons cet animé parce que Chicken Little mérite sa place dans les Grands Classiques de Disney.
"Un petit héros pour un grand animé"