Lorsque l'ange de la mort tombe sous le charme de sa victime...
Les larmes d'anges : Olga Rogalski.

Après avoir eu droit à un simple et
lâche message de rupture de son ex, Julian, avec qui il aura entretenu une relation durant 4 années, Nico se sent
désemparé ; à bout...
Jusqu'à ce qu'un mystérieux jeune homme vient à sa rencontre, l'aidant à se relever de l'endroit où il s'était laissé tomber et le ramenant à l'abri et au chaud...
Nico se sent intrigué, séduit par le bel et attentionné garçon du nom de Chagan qui s'avére être un ange de la
mort, celui de Nico...
Hélas (ou bien heureusement), l'ange se voit, lui aussi, tomber amoureux de sa victime et ne peut se résoudre à le laisser mourir...
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Vous l'aurez compris, ce manga est un
Yaoi, soit un manga présentant une histoire d'amour entre des personnes de même sexe, des garçons ; ici, Nico et Chagan, l'ange de la mort.
Il faut donc, pour lire ce manga, être ouvert(e) d'esprit si bien pour le fond de l'histoire et la relation entre les deux hommes que pour la forme : Rogalski nous présente des scènes osées, sexuelles.
Revenons-en au fond du manga : Les larmes d'ange c'est avant toute chose, une belle, même si dramatique, histoire d'amour.
Une histoire entre deux hommes qui n'est pas pour déplaire, ni déranger puisque les sentiments sont.
Une histoire, un amour...
C'est bien ; c'est beau... Mais trop rapide !
"Nico se fait larguer. C'est la grosse déprime. Chagan débarque dans sa vie. C'est le grand amour..."
Pourquoi si vite ?
Certes, c'est un one-shot mais tout de même...
Il y aurait pu avoir un peu plus de temps entre les différentes étapes ; allant de la rupture entre Nico et Julian, passant par la déprime du largué à la rencontre avec Chagan, jusqu'aux sentiments
naissants entre les deux hommes et révélations...
Une histoire trop rapide qui m'a amené à penser que ma lecture était trop courte mais pourtant belle et bien terminée.
Pour ce qui est de la forme : La couverture du manga est superbe ; peut-être trop même puisque les dessins qui constituent ce même m'ont paru décevants à côté.
Rogalski m'en a mis trop plein les yeux avec la couverture !
Aussi, dans le manga, nous avons droit à quelques planches en couleurs : elles me paraissent inutiles puisque, encore une fois, la couverture, aux tons sombres, vaut bien
mieux que ces mêmes aux couleurs qui ne me semblent pas toujours appropriées.
Ma critique peut paraître "dure" à l'égard du travail de Rogalski ; cela n'en est rien, ou plutôt, pas autant : Les larmes d'anges m'a été plaisante lecture malgré une histoire qui se détache peu d'autres mais qui au moins nous présente une relation entre deux
personnes de même sexe, ce qui, pour ma part, change un peu plus de l'habituel.