Où Elle cite Maxence VAN DER MEERSCH...
Salutations camarades de la blogosphère!
Comme Elle vous l'avait laissé entendre via sa dernière publication, même si Elle manque de temps à rédiger des critiques littéraires, comme cinématographiques, les lectures au cours de ces derniers mois n'ont pas manqué.
Alors, afin de vous accorder un aperçu, telle une alternative, de ces précédentes lectures et celles en cours, Elle vous propose de prendre part à des citations reprises de chacune, ou la plupart (car toutes ne l'auront pas inspirée au point de la contraindre à corner quelques pages et d'en gribouiller son petit carnet de notes, à citations diverses (d'autres et Elle)), d'entre elles.
Ce jour, Elle vous propose de prendre part à des citations, illustrées par ses soins, en provenance de Pêcheurs d'hommes, l'un des romans de Maxence VAN DER MEERSCH qui appréciait tant relater des histoires inspirées par le Nord (qui est nôtre).
"[...] petite, fatiguée, toujours tendue, pleine de pensées et de soupirs refoulés, rongée d'angoisses et n'osant rien dire, pauvre être effacé et humble, dont le destin toute sa vie, aurait été ainsi de trembler pour moi, jusqu'à ce qu'elle meure."
"Tu vois [...], depuis que je te connais, j'ai réfléchi, sur toi et sur moi. Et j'ai compté sur toi. Il me fallait un type dans ton genre. Ne me lâche pas. J'ai besoin de toi, à deux, on vaut un homme. Et tu verras, ensemble, on fera de bonnes choses..."
"[...] ses yeux gris très clairs, très myopes, toujours pleins d'eau et un peu troubles, et qui vous donnaient l'impression qu'elle voyait mal, qu'elle vous cherchait dans un brouillard, regardait autour de vous quelque chose, on ne sait quoi, qui ne serait pas vous. Elle a beaucoup pleuré. Elle dit que c'est cela qui a usé sa vue."
"Pourris eux-mêmes, ils cherchaient à pourrir les autres. On aime voir tomber un autre là où on est tombé soi-même."
"Qu'est-ce que je valais au juste? N'étais-je pas un orgueilleux, un fou de vouloir être autre que la plupart des gens? De me tracasser de ces regrets, de ces rêves, de ces luttes? Et rien pour m'éclairer, personne pour s'en occuper."