Contrebandiers Versus Douaniers
La maison dans la dune ; Maxence Van der Meersch
Un livre tellement vrai, tellement humain.
Sylvain, ancien prestigieux boxeur, engagé depuis près de 20 ans à Germaine, qui elle est une ancienne prostituée, se voit, depuis l'abandon de sa passion et d'une gloire probable, faire de la contrebande avec son meilleur collègue et ami César.
Hélas, faire de la contrebande est bien loin d'être sans risque ; les "noirs", et surtout Lourges, veillent à la fraude, si bien à la frontière du Nord de la France et de la Belgique qu'à l'interne des territoires.
Sylvain qui jusque là faisait de la contrebande sans réellement y songer et ce pour répondre aux besoins de sa femme, finit par se rendre compte de la monotonie de son couple et de la difficulté de son officieux métier... C'est que la jeune Pascaline, qui vit éloignée de la ville avec ses tante et oncle depuis la mort de ses parents, apporte, par son innoncence et sa joie de vivre beaucoup à Sylvain qui prend goût à la présence de cette dernière et à l'accueil chaleureux de la maison dans la dune...
Au Nord...
Van Der Meersch nous offre là, un roman d'une poésie simple, à la fois touchante et poignante.
La maison dans la dune, c'est un livre regroupant une si ce n'est plusieurs réalités : le combat entre le légal et l'illégal ; la description des paysages ; les sentiments et comportements des personnages à l'égard de ce et ceux qui l'entourent ; la difficulté de la vie, d'être et de faire ; la crise existentielle ; le besoin si ce n'est le désir d'autre que le quotidien ; etc.
Ce que nous apprécions dans le roman et chez Maxence Van Der Meersch, c'est la simplicité avec lequel écrit ce dernier ; c'est le fictif/réalisme de son intrigue et les personnages que présente son roman : Sylvain, César et Tom, le chien à faire "monter" qui devient plus qu'un simple outil de travail aux yeux des deux précédents hommes.
Nous apprécions, également, la relation platonique entre Sylvain et la demoiselle Pascaline.
Enfin, nous applaudissons Van Der Meersch qui se démarque d'un grand nombre d'écrivains par son non Happy End.
Eh oui, tout ne finit pas toujours bien...
C'est cela même qui fait le vrai du livre ; c'est cela même qui rend tellement humains les personnages, Hommes ou non, du livre de Maxence.
Lire La maison dans la dune, c'est lire pour découvrir une pratique, une époque, un mental, un paysage...
Van Der Meersch Maxence
NB : A savoir que ce fut la deuxième fois qu'AneverBeen lut ce livre et ce avec toujours autant de vouloir et plaisir...
C'est que Van Der Meersch a une place importante là où cette dernière a passé son enfance, et plus...

Sylvain, ancien prestigieux boxeur, engagé depuis près de 20 ans à Germaine, qui elle est une ancienne prostituée, se voit, depuis l'abandon de sa passion et d'une gloire probable, faire de la contrebande avec son meilleur collègue et ami César.
Hélas, faire de la contrebande est bien loin d'être sans risque ; les "noirs", et surtout Lourges, veillent à la fraude, si bien à la frontière du Nord de la France et de la Belgique qu'à l'interne des territoires.
Sylvain qui jusque là faisait de la contrebande sans réellement y songer et ce pour répondre aux besoins de sa femme, finit par se rendre compte de la monotonie de son couple et de la difficulté de son officieux métier... C'est que la jeune Pascaline, qui vit éloignée de la ville avec ses tante et oncle depuis la mort de ses parents, apporte, par son innoncence et sa joie de vivre beaucoup à Sylvain qui prend goût à la présence de cette dernière et à l'accueil chaleureux de la maison dans la dune...
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Van Der Meersch nous offre là, un roman d'une poésie simple, à la fois touchante et poignante.
La maison dans la dune, c'est un livre regroupant une si ce n'est plusieurs réalités : le combat entre le légal et l'illégal ; la description des paysages ; les sentiments et comportements des personnages à l'égard de ce et ceux qui l'entourent ; la difficulté de la vie, d'être et de faire ; la crise existentielle ; le besoin si ce n'est le désir d'autre que le quotidien ; etc.
Ce que nous apprécions dans le roman et chez Maxence Van Der Meersch, c'est la simplicité avec lequel écrit ce dernier ; c'est le fictif/réalisme de son intrigue et les personnages que présente son roman : Sylvain, César et Tom, le chien à faire "monter" qui devient plus qu'un simple outil de travail aux yeux des deux précédents hommes.
Nous apprécions, également, la relation platonique entre Sylvain et la demoiselle Pascaline.
Enfin, nous applaudissons Van Der Meersch qui se démarque d'un grand nombre d'écrivains par son non Happy End.
Eh oui, tout ne finit pas toujours bien...
C'est cela même qui fait le vrai du livre ; c'est cela même qui rend tellement humains les personnages, Hommes ou non, du livre de Maxence.
Lire La maison dans la dune, c'est lire pour découvrir une pratique, une époque, un mental, un paysage...

NB : A savoir que ce fut la deuxième fois qu'AneverBeen lut ce livre et ce avec toujours autant de vouloir et plaisir...
C'est que Van Der Meersch a une place importante là où cette dernière a passé son enfance, et plus...