Se rebeller ? Une question de survie !
Keith ; Todd Kessler, en collaboration avec David Zabel
Natalie Anderson est une fille charmante, intelligente, sportive, sage et prête à suivre le plan de profession que lui propose ses géniteurs afin de garder, puisque déjà gagnée, leur fierté.
Elle est, au sein du lycée qu'elle fréquente, populaire et pourrait bien être considérée comme un modèle à suivre.
Que ce soit avec la famille, en études ou sur le plan sentimental, pour la demoiselle il semblerait n'y avoir aucun souci ; avenir tout tracé, le futur est assuré ! ...
Mais voilà qu'en chemin, un garçon mystérieux, spontané et audacieux ose s'imposer à Natalie qui finit par se prêter à la curiosité, suivant Keith Zetterstrom, puisqu'ainsi se prénomme et nomme le jeune homme, dans ses idées rebelles et saugrenues, dont les caractère et personnalité ne semblent pas la laisser indifférente.
Le ciel est vaste... et proche.
J'ai apprécié Keith. Vraiment. Beaucoup. Vraiment beaucoup.
Les deux fois où je me suis prêtée au visionnage de ce film, je fus captivée ; par l'intrigue comme le jeu des acteurs. Jesse McCartney, qui n'est non pas la progéniture d'un certain Paul, que l'on connait plus en tant que musicien et chanteur, joue presque, puisqu'au delà ce ne pourrait exister, parfaitement le rôle du garçon à la fois mystérieux et révolté par les monde et Monde et plus encore par l'existence ; ou plutôt la raison de cette même, de la sienne.
Elisabeth Harnois, que je ne connaissais pas avant de visionner le film de Kessler, interprète aussi convenablement son personnage. Son personnage intrigue moins que celui qu'incarne Jesse McCartney mais il reste touchant et intéressant car en la compagnie de cet autre, il évolue. "STOP ! je veux être libre de ma providence ! Ni père, ni mère et autres personnes superficielles seront faire de ma personne autre que celle que je pense pouvoir, devoir, vouloir devenir, être !".
Les deux personnes réunies pour jouer ce duo aux individus dont les personnalités respectives s'opposent est une réussite. Je fus conquise. L'intrigue est captivante, intrigante, touchante et ce du début jusqu'à la fin. Les acteurs, eux, sont charmants et convaincants.
Visionner ce film fut plus qu'un divertissement ; ce fut une découverte, une rencontre dont d'une autre face de Jesse McCartney que j'eus la possibilité de voir, par le passé et à l'occasion d'un concert organisé par une radio devenue également chaîne télévisée, sur scène. C'était, à ce moment là et désormais obsolète, une première puisque le chanteur de Pop m'était inconnu. Par Keith, je l'ai redécouvert et cette rencontre renouvelée fut jouissive.
Revisionner le film de Kessler ne m'a guère ennuyée et je pense que je saurai le revisionner avec aisance.
Par ce film sont traités de nombreux sujets, dont l'un plus que les autres mais de manière subtile puisque découvert plus tard lors
du visionnage du film bien que ceux habitués au registre, dramatique, pourraisent facilement deviner le fil conducteur de Keith.
Contempler le monde en un autre lieu et le découvrir sous un nouvel angle...
Plus tard, découvrir une face du Monde autre que celle qui se fait matérielle...
Recommander Keith ? Bien sûr ! Avec pour avertissement, et s'adressant aux plus sensibles d'entre vous, nous, de prévoir un paquet, si ce n'est boîte, de kleenex. Keith est un film captivant mais aussi bouleversant.
Il n'est guère besoin de préciser que ce film fait parti de nos Coups de coeur. Trop tard, ci-fait.