A défaut de la langue, les chats ont droit à la parole !
La passion selon cinq matous ; Martine Pilate
Tiger, Doudou, Félix, Rapapouègue et Calamity sont cinq matous, dont quatre félins et une charmante féline, qui ne manquent jamais de se retrouver lors d'un rendez-vous quotidien. C'est dans un village du sud, à l'heure de l'apéro et au Bar-Café que la féline confrérie accompagne les aînés et dits papés du village dans leurs conversations et surtout voyage dans les temps et passés et contage d'anecdotes en tous genres !
Aucun des matous comme papés ne manquerait ces retrouvailles ; les papés acceptant la présence de l'espèce féline et les matous accompagnant, sans s'en lasser, ces aînés qui ne manquent guère de conversation, d'humour et d'attention !
C'est donc dans le respect de chaque membre, humain ou animal, que tous se retrouvent à la terrasse et content, tour à tour, leurs souvenirs et histoire(s) divertissant les oreilles de ceux qui ne se lassent de les écouter ; tel est le cas d'André, renommé affectueusement le Parisien par les papés, nouvel arrivé qui aura à gagner en se prenant d'affection pour l'un de nos matous qui s'avère être aussi le seul orphelin de la féline confrérie, et à être curieux de découvrir les anecdotes et potins du village...
En lisant les premières pages de ce roman, je ne fus pas certaine d'être agréablement divertie par ce même. Il est vrai que la couverture m'avait attrayée et que la quatrième de couvertue m'avait laissait entendre que ce roman serait, pour moi en tout cas, sympathique à lire puisque les chats y sont mis à l'honneur. On apprécie les félins et il est toujours agréable de les trouver là où on ne les attend pas forcément ! Ce ne sera non pas, cette fois-ci, à la cave ou encore sur le lit mais dans un roman ! Un roman écrit par une auteure que nous ne connaissions pas, Martine Pilate. Aussi, en plus de partir à la rencontre d'une féline confrérie, je m'attendais à prendre connaissance de divers souvenirs et anecdotes que me conteraient les "papés" du village. Je m'y attendais et y ai eu droit. Mais à la lecture des premières pages, pour ne pas dire des deux premiers chapitres du roman de Pilate, je n'étais plus certaine d'avoir droit à ce que m'avait, lors du premier abord et à lecture du résumé, été, peu ou prou, promis. J'espérais entrer dans la confrérie des chats et lire, à défaut d'écouter comme le font si bien les cinq matous et le Parisien, les papés nous contant anecdotes et potins appartenant au village. Les deux premiers chapitres du roman m'ont quelque peu ennuyée et ont failli me faire regretter d'avoir choisi ce livre plutôt qu'un autre ! J'ai bien écrit "failli" car ce n'est pas avec si peu de lecture que j'aurais pu porter un avis fondé sur ce livre. Il me fallait aller plus loin... Il serait et aurait été dommage de ne pas aller au delà de deux chapitres ! C'est si peu pour juger surtout lorsque l'on sait que le roman de Pilate est divisé en deux parties (Tome 1 et Tome 2) et qu'au total, le nombre de chapitres s'élève à 38 ! J'ai donc continué ma lecture et dès le chapitre suivant ceux qui m'avaient peu inspirée, soit le troisième, je me sentis prendre enfin et pour de bon à la lecture du roman de Pilate. Le Parisien arrivé, l'histoire allait prendre sens à nos yeux... Et au fil des pages et chapitres, nous nous sommes prise à la lecture des souvenirs, anecdotes et potins contés par nos fidèles du Bar-Café du village en plus de suivre le duo André/Rapapouègue devenu le fil conducteur de l'intrigue.
Au final, ce livre nous a donc divertie comme nous l'espérions bien que le contenu soit trop gentillet pour penser que ce soit tout à fait réaliste. Je connais peu de ces personnes qui accepteraient d'abriter, d'adopter un chat paraissant comme sans-famille ou devenu orphelin ! Aussi, entre eux, les chats ne sont pas aussi solidaires. Mais l'on se prend tout de même d'affection pour ces matous et surtout le sans-famille de la confrérie ainsi que pour ces aînés qui profitent de ce que leurs offre la Vie... Telle une véritable passion !
Et à défaut d'une AneverBeen mordue, ce sera une AnB griffée !