Une guerre colorée...
Pastel
; Olivier Bleys.
Dans ce livre, on y parle d'amour, de famille, d'apprentissage,
d'escroquerie, de méchants et vilains, de couleurs, d'alliance et surtout de guerre...
Une guerre entre deux couleurs, le bleu et le rouge...
Une guerre entre deux professionnels, le teinturier du rouge, Maître Lucas ; et le pastelier du bleu, Joachim Fressard...
Une guerre entre deux membres de la même famille, le père Lucas, qui ne jure que par le rouge et le fils Simon, qui se voit amoureux du bleu...
Une guerre...

Résumé :
Dans le famille Terrefort, nous sommes teinturiers de père en fils.
Simon, en plus d'être le seul fils et enfant de Maître Lucas, aussi réputé que son enseigne "Au Caméléon", se voit marqué, à pleine face et à vie, d'une tâche
écarlate.
Pour le père Terrefort, il n'y a pas de doute, son fils reprendra la boutique familiale.
Simon, tant bien que mal, s'initie donc au métier de teinturier et à la seule couleur travaillée "Au Caméléon", le rouge.
Mais voilà qu'un jour les yeux de Simon se posent sur une autre couleur : le bleu.
Une couleur aimable d'après Simon mais hélas, détestable par le père de ce même.
C'est que depuis toujours, les deux couleurs se disputent...
Et encore, s'il n'y avait que cela...

Critique :
Que dire du roman de Bleys ?
Un bon roman ? Ce serait mentir.
Les quelques passages, beaucoup trop nombreux à mon goût, ennuyeux m'ont, à maintes reprises, obligé à me poser la question suivante "Dois-je continuer ou arrêter ma lecture
pour d'autres livres de ma PAL qui me paraîssent bien plus intéressants et captivants ?".
J'ai continué, persévéré dans ma lecture ; sans difficulté mais avec ennui.
Bleys sait écrire, c'est indéniable ; mais, il manque cruellement d'imagination.
Le déroulement de l'histoire est assez prévisible ; seul le sort de certain des personnages, l'est moins, mais pas tant.
Il s'est inspiré mais n'a pas su correctement imaginer. C'est dommage. Bien dommage.
L'intrigue est plate et cela malgré les quelques querelles occasionnelles, physiques et/ou verbales.
Pastel manque d'action, de suspense ; aussi, les personnages ne sont pas plus intéressants que touchants : ils semblent si
communs.
Bleys écrit, prend plaisir à écrire, cela se sent et se voit mais rien y fait : PASTEL sera bien loin de faire partie de mes coups de coeur.
Pas de coup coeur, peu de plaisir lors de la lecture mais de nouvelles connaissances. C'est cela même qui est appréciable chez les livres : on y gagne plus souvent que l'on y
perd.