Ruse reptilienne
Le reptile dormait à poings, ou plutôt yeux, fermés. En tout cas, c'est ce qu'il laissait paraître, faisant des observateurs naïfs. La bête, en effet, veillait, guettait...
Sous les paupières, les yeux s'activaient tant que le lézard finit par ouvrir sa paire d'yeux clos.
Le sommeil n'était pas pour l'iguane qui jouait les cartes des ruse et prudence.
L'iguane veille sur son terrain. Gare ! aux malveillants, petits et grands enfants qui tenteraient de s'introduire chez elle alors qu'il n'eut aucunes demande et permission d'accès au territoire de l'animal au sang froid.
Il serait trop aisé et niais d'accorder à tous de prendre place à nos côtés. Ce serait à nos risque et péril que d'ouvrir la porte, dont celles de nos coeur et esprit, à n'importe qui.
Toutefois, il faille parfois laisser place aux découvertes et rencontres, aussi bonnes ou moins bonnes, si ce ne sont mauvaises, soient-elles afin de s'adapter, d'évoluer.
Il ne faudrait pas crainde la foule, le monde au risque de devenir et rester enfermé, asocial. L'on peut se montrer discret et ainsi assurer une certaine sécurité à notre personne mais s'enfermer avec soi, ne laissant place qu'à Soledad, pourrait être aussi pathologie.
Nous pouvions lire à travers le regard du reptile de la folie. On aurait pu craindre ces mêmes, les regard et iguane mais la peur laissa place aux compréhension et compassion.
En ce monde, les animaux sont de toutes formes et plus proches de l'espèce humaine que toute autre.
Prenez gare à ce qu'il parait, et donc aux apparences, parce qu'entre les paraître et être, il y ait
une marge pas des plus insignifiantes !